Siege City est une ville située sur la côte ouest des Etats-Unis, dans l’Etat du Connecticut, entre Boston et New-York. Métropole de plus de 200 000 habitants, elle reste d’une configuration assez modeste comparativement à des mégapoles comme New-York. Le quotidien y est mouvementé depuis quelques années. Le taux de criminalité s’est envolé et la paupérisation grandissante crée une fracture sociale entre les plus riches et les plus pauvres…

Composée de 14 quartiers, la ville s’est progressivement enfoncée dans la violence et la délinquance au point de rendre certains quartiers difficiles d’accès pour la police.

1. Central District : Quartier principal qui accueille le bureau du maire, les rues commerçantes et de nombreux bureaux administratifs. La police y est présente et les débordements y sont rares.
2. Coins District : Quartier chic de la ville qui abrite les familles les plus fortunées et le quartier des monnaies. La police y fait ses rondes régulièrement et les débordements sont inexistants.
3. Big View : Très prisé par les classes moyennes supérieures pour son aspect tranquille et sûr, il s’agit d’un quartier tendance où écologie flirte avec économie.
4. South Station : Quartier de la gare principale de Siege City dont les alentours sont rongés par la prostitution et la délinquance. L’organisation criminelle afro-américaine « Bloody Saints » dirige ce district d’une main de fer.
5. Cheyenne : Quartier pauvre abandonné aux mains des « Bloody Saints ». Il s’agit de leur principal lieu d’occupation.
6. Longboats : Quartier marchand situé près des quais et dominé depuis près de trente ans par la mafia italienne, les « Stranieri ». Ancien passage maritime important de la ville, le territoire est désormais contesté par les « Bloody Saints ».
7. Bitterheart East : Situé à l’Est de la ville, ce quartier populaire est sous protection des « Stranieri ».
8. Old Town : Le quartier le plus ancien de Siege City. Il s’agit d’un terrain neutre que les « Stranieri » convoitent. Un accord avec certains membres véreux de la police les oblige à s’en éloigner en échange d’une certaine tolérance quant à leurs activités.
9. North Side : Ce quartier est le repaire des artistes de la ville. De plus en plus prisé, l’ambiance y est cosmopolite et relativement sécurisante.
10. NorthWood : Relativement boisé et rural, le quartier est le poumon de la ville. La classe moyenne qui y vit est d’ailleurs en partie responsable de la prospérité de la ville.
11. Rampart heights : Quartier qui abrite un hôpital, de nombreuses écoles ainsi que les anciennes fortifications de la ville. Il s’agit d’un lieu de défense prévu pour accueillir la population lors d’attaques.
12. Little Mexico : Bastion du Black Cartel, gang mexicain. Ce dernier assurant le contrôle de toute la partie ouest de la ville. On surnomme ce quartier Little Mexico depuis les vagues successives d’immigration de travailleurs venus du Mexique.
13. Defense district : Quartier où sévissait dans l’ombre le clan mafieux japonais des « Akuma » juste avant d’avoir été récupéré par le Black Cartel.  La Défense et les militaires sont postés au sein de la caserne dans ce quartier ce qui ne permet pas une maîtrise franche du quartier par le gang.
14. West side : Quartier gangrené par le Black Cartel. Le gang recrute de nombreux jeunes pour surveiller le quartier et empêcher toute police d’entrer. Spécialisés dans le traffic de stupéfiants, les latinos du Black Cartel recherchent constamment des « cuisiniers » prêts à concevoir la drogue dans des laboratoires clandestins.

111 Urbex Street : Lieu de travail de J. Willems (NightOwl), le Siege City High School of Computers and Technology.

27 Mississipi Street : Lieu de résidence de J. Willems (NightOwl)

Myosin Island : La prison de très haute sécurité est construite sur cette île à la périphérie de la ville.

1 Connecticut Fifth Infantry Boulevard : L’hôpital de la ville se trouve derrière les anciennes lignes de défense du Fort de Siege City. Celui-ci date du XIX^e siècle lors de la Guerre de Sécession.

54 George Montaigne Street : Laboratoire secret situé dans un magasin de musique du quartier de West Side où le Black Cartel conçoit ses nouvelles drogues expérimentales.

Malheureusement, les différentes mafias locales ont intégré la structure même du pouvoir à Siege City. Même le maire, Billy the Mayor, est obligé de se plier aux demandes des Stranieri. En effet, ces derniers possèdent des documents compromettants qui risqueraient d’envoyer le dirigeant en prison.

Les forces de l’ordre tentent d’intervenir au mieux mais sont vite stoppées par la hiérarchie corrompue ou bien par la délinquance très organisée de certains quartiers.
Si la criminalité a augmenté au fil des ans, elle est surtout localisée à différents endroits où la police ne passe plus. Victimes de ce pacte de non-agression, les habitants des lieux sont pris en otages par cette sauvagerie mafieuse.

L’ambiance musicale du scénario est inspirée du mouvement des années 80 : le Dark Synth(wave).
Souvent employé dans les films d’horreur et de cyberpunk, le tempo rapide et les basses grondantes accentuent l’aspect oppressant, industriel et froid de la musique.